A défaut de sombrer dans une dépression profonde et d’opter pour une hibernation de 8 mois, j’ai profité de cette petite (sic) période de calme pour réaliser quelques projets personnels en électronique et en hardware, ou en musique.
J’ai toujours souhaité avoir une borne qualité ‘salle d’arcade’ à la maison. Le projet m’a toujours semblé techniquement réalisable, aussi bien au niveau hardware que software. Mais grâce à la montée en puissance du projet RecalBox(encore merci, et encore bien joué les gars 🙂 ), une configuration à base de Raspberry IV et un RecalBox RGB dual gère la totalité de l’émulation sans encombres.
Le bandeau LED (en marquee) qui peut soit lancer des animations, soit afficher des équaliseurs audio est lui géré par un Arduino , du code, ainsi que par un circuit électronique fait maison.
Mode Charles Ingalls enclenché, et jsuis very sciure de moi
Pour la Menuiserie : gaffe aux doigts
Le modèle est basé sur une copie de borne TAITO des années 80/90’s, un vieux CRT Dell en stock….
scie sauteuse, défonceuse, colle a bois, vis sparx, des poignées de flight case et de bonnes roulettes cachées pour déplacer l’engin qui doit bien peser 60kg.
En théorie, cela devrait crystaliser …
Les spare-parts sont toutes issues de chez SmallCab , (encore un fournisseur sympathique et efficace)
Des switches CHERRY pour la robustesse, des joysticks SANWA, le tout directement branché sur le Raspberry IV.
Un bon gros monnayeur pour avoir la joie de faire payer les amis en soirée, et cette fois ca y est:
On a bien de l’arcade bien solide des années 80 dans les mains.
Câblage des switchs sur la façade basculante
la matrice de LED (zeppelin) pilotée par l’Arduino
Qu’est ce qui à fait chboum la dedans …
L’idée de départ était pourtant simple: avoir un bandeau lumineux sur la partie supérieure. Et la , j’ai débordé du support (saleté de confinement) … Une matrice a LED adressable, un arduino pour piloter, une alim indépendante, et un circuit maison pour pouvoir injecter un signal audio (analysé en temps réel pour animer les différents types d’équaliseurs), bref le jeu pilote la lumière
Voila les premiers tests d’indexations par le code.
Le plus douloureux a été de construire des ‘cages’ pour contenir la lumière de chaque LED.
La gestion de la matrice par librairie se gère comme un tableau et permet donc la gestion de sprites… (j’ai débordé je vous dit….).
Test avec l’input audio analogique . Le signal est converti en numérique , analysé, et la valeur de chaque canal droit et gauche peut être utilisé pour animer les différents équaliseurs graphiques.
Pour le confort, j’ai également rajouté un boitier pour piloter le mode (Text, animation, sprite, equalisation…) et la luminosité pour pouvoir jouer sans bronzer.
Pour bien finir : Habillage vinyle et bandeau de LED intéractif
L’inclusion d’un kit audio home-cinéma emmène du son et des basses (désolé pour la vieille dame du dessous)
Et après design des visuels sous illustrator, il est temps de demander du renfort pour le covering.
Encore un GROS merci à Pierre ‘sensei’ DAKIN pour l’impression et la pose sans faille des films pour l’habillage. C’est au delà de mes espérances niveau rendu.
La borne avec son aspect final. Avec le recul, j’aurais du en faire deux ou trois en parallèle (vu les prix de vente)
Le cendrier permet d’ouvrir un tiroir caché pour accéder aux périphériques.
souris & clavier : C= 64 et Amiga me revoila !
Grace à RecalBox, en plus de l’émulation de quasi toutes les bornes et consoles, c’est tout le retro computing qui devient à nouveau accessible.
C’est avec un joie certaine que je vais pouvoir réutiliser Deluxe paint, sidmon , et proTracker sur cette nouvelle config.
Consommation allumée : moins de 100watts, avec sans doute une bonne partie liée à l’écran CRT DELL.
Avec l’ajout de deux pads ps3 Bluetooth pour pouvoir jouer a ‘hogs of war’, la borne passe franchement dans la catégorie haut de gamme. Je rajouterais sans doute deux light guns à l’occasion pour le plaisir de rejouer à house of the dead.
